Ce lundi 11 novembre 2024, le conflit de travail qui oppose l’Association des employeurs maritimes (AEM) et le Syndicat des débardeurs du Port de Montréal a découlé sur un lock-out avec des conséquences immédiates sur l’ensemble de la chaîne logistique. L’ACQ a immédiatement réagi dans le communiqué de presse publié le même jour par le port de Montréal. Objectif : « relancer au plus vite les activités commerciales sur ce point névralgique du commerce mondial ».
Protéger les emplois dans une industrie sous tension
Alors que près de 2000 camions circulent dans le port de Montréal chaque jour, Marc Cadieux, Président Directeur Général de l’ACQ, a insisté dans Transport Routier sur « les nombreux transporteurs qui devront envisager des licenciements » si le gel des activités du port venait à perdurer.
Il précise ses propos le même jour auprès de Noovo info : « beaucoup d’autres corps de métiers (que les camionneurs), vont être impactés : des gens d’entrepôt, des personnes à l’entretien, des mécaniciens, etc…»
Des effets durables sur l’ensemble de la chaîne logistique
Marc Cadieux rappelle dans Le Journal de Montréal que « Les usines seront affectées par le manque de matières premières, ce qui aura des répercussions sur le commerce de détail.»
Une situation d’autant plus préoccupante alors que « des bateaux de marchandises ont déjà fait une croix sur Montréal pour rejoindre d’autres ports de la côte est américaine » comme le souligne Radio-Canada. Un article dans lequel l’ACQ insiste sur la nécessité de trouver rapidement un terrain d’entente « alors que le temps des Fêtes approche ».