Mardi 11 juin 2024, CPDQ Infra a publié son Rapport sur la mobilité au Québec. Son souhait de ne pas prendre position sur les inquiétudes relatives à la mobilité du transport de marchandises a rapidement fait réagir le gouvernement.
Un 3e lien pour répondre à l’enjeu de « sécurité économique »
Suite à la publication de ce rapport, Geneviève Guilbault, Vice-premiere ministre et ministre des Transports du Québec, qualifie la présence d’un seul lien autoroutier entre les deux rives dans l’Est du Québec d’ « irresponsable » sur X, elle rappellera deux jours plus tard sur Radio-Canada que c’est un enjeu de « sécurité économique », le pont Pierre Laporte ne pouvant être la seule possibilité d’accès dans la région.
Une position officialisée peu de temps après par François Legault : il souligne qu’une éventuelle fermeture du pont représente « un risque économique trop important ». Des propos appuyés par sa Vice-premiere ministre qui illustre ce risque avec les problèmes récents rencontrés sur les ponts Champlain, de l'Île-aux-Tourtes et de l'île d'Orléans.
L’ACQ partage les préoccupations exprimées par le gouvernement
Par la voix de son Président Directeur Général, Marc Cadieux, l’ACQ insiste le 12 juin sur les « conséquences désastreuses » pour le transport des marchandises et l'économie de l'Est du Québec » si le pont Pierre-Laporte venait à fermer. Tout en reconnaissant l’importance d’un tel investissement, « Il est impératif de prévoir des alternatives fiables » pour assurer la continuité des services et s’inscrire dans « l'économie de demain. »
Des propos relayés le lendemain par Transport Routier qui rappelle que la dépendance à un seul lien autoroutier entre les deux rives dans la région était une inquiétude déjà évoquée par l’Association en 2021.
Abaissement du tablier du pont de Québec : « Je n'ai jamais entendu cette option-là ces cinq dernières années »
Marc Cadieux s’est également exprimé le 14 juin dans les colonnes de Radio Canada sur la proposition d’Ottawa d'abaisser le tablier du pont de Québec pour permettre la circulation des camions. Une déclaration inédite que le Président Directeur Général de l’ACQ qualifie de « purement politique », préférant rester neutre à ce stade de la réflexion. Il rappelle toutefois que le projet de 3e lien est la meilleure solution proposée jusqu’alors.